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9. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Il ne se faisoit aucun scrupule de peindre les nudités, & les faisoit quelquefois deshabiller pour mieux saisir leurs beautés. Ainsi peignit-il demi-nuë la belle Marquise de Ganges, dont la fin fut si tragique. […] Sur le portrait de Mad. de Montespan, l’auteur ajoute cette réflexion galante : Il n’est pas besoin de l’embellir ; la peindre, c’étoit peindre la noblesse, l’esprit, la beauté même. Il devoit ajouter, c’est peindre la vertu même. […] La danse est le geste qui peint le sens des paroles, l’air est le langage du cœu qui ordonne les mouvemens du corps.

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