Moliere a égalé Racine dans l’art de peindre l’amour. Mérite médiocre, mais faux ; il n’a peint que le libertinage. […] Mais si on est étonné de se voir si bien peint, ne doit-on pas être surpris de la sagacité du peintre, qui nous a deviné ? […] Sa malignité outrée peignoit tout le monde, & ce grand talent de peindre étoit précisément un grand vice. […] S’il a peint des mœurs vicieuses, c’est qu’elles existoient.