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210. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Il commence, il croît, il arrive à son comble : il est peint de toutes les couleurs propres à flatter l’imagination, à pénétrer aisément dans l’esprit, et à empêcher que le charme par où il peut séduire, ne languisse un moment. […] Cette riposte caractérise bien Hercule ; elle le peint aussi au naturel qu’un singe représenterait le Grand Seigneur dans une audience publique. […] Les Poètes sont indignes de l’être s’ils ne retouchent et ne repolissent cent fois leurs Ouvrages ; s’ils ne travaillent sur des sujets utiles aux mœurs et à la religion ; et s’ils ne peignent les grands modèles de vertu dans tout l’éclat capable d’en inspirer l’imitation.

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