Et cependant on fait de la Rosiere une vraie coquette, hypocrite & adroite qui cache la plus vive passion, par un air de gaieté, de fanfaronnade sur la vertu, de protestation d’indifférence, de mauvais traitemens affectés à son amant, des injures, des emportemens. […] Comment Favart n’a-t-il pas vu que, par ce mêlange mal-adroit de modestie & de licence, de bonne & de mauvaise morale, de passion & de pruderie, il se fait le procès à lui-même & à sa piece, & qu’il en a manqué le sujet, l’esprit, & presque tous les rôles ?