S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident. Vous dites que ces représentations des passions agréables, « et les paroles de passions dont on se sert dans la comédie » ne les excitent qu’indirectement, « par hasard, et par accident, comme vous parlez ; et que ce n’est pas leur nature de les exciter »Pag. 46-47 [« Lettre d’un théologien », page 47]. […] C’est donc combattre les règles et les principes des maîtres, que de dire avec la dissertation, que le théâtre n’excite que « par hasard et par accident » les passions qu’il entreprend de traiter. […] Quelle erreur de ne savoir pas distinguer entre l’art de représenter les mauvaises actions pour en inspirer de l’horreur, et celui de peindre les passions agréables d’une manière qui en fasse goûter le plaisir ? […] , qu’on y voit, qu’on y sent l’image, l’attrait, la pâture de ses passions ?