C’est pourquoi, il ne faut pas espérer de rien faire de régulier de la comédie, parce que celles qui entreprennent de traiter les grandes passions, veulent remuer les plus dangereuses, à cause qu’elles sont aussi les plus agréables : et que celles, dont le dessein est de faire rire, qui pourraient être, ce semble, les moins vicieuses ; outre l’indécence de ce caractère dans un chrétien, attirent trop facilement le licencieux, que les gens du monde, quelque modérés qu’ils paraissent, aiment mieux ordinairement qu’on leur enveloppe, que de le supprimer entièrement. […] Pontius, 1599, “Instructiones praedicationis Verbi Dei”, p. 485] : non qu’il y eût à la lettre dans les spectacles de son temps des restes du paganisme ; mais parce que les passions qui ont formé les dieux des gentils y règnent encore, et se font encore adorer par les chrétiens.