Mais peut-on voir sans rire, une passion si absurde ? […] Dans Gaston & Bayard cette passion est même ridicule. […] Que les passions sont aveugles & petites ! […] Il en est ainsi de toutes les passions, les objets les augmentent, les sont naître, y font succomber. […] L’homme doit combattre ses passions, & non se faire un criminel divertissement de les exciter, une volupté de les sentir ; la Loi lui défend de s’y complaire ; à plus forte raison des passions, extrêmes, affreuses, inhumaines ; mais le théatre ne vit que de vice, & tout vice lui est bon : c’est chez lui un mérite, une gloire, un talent de l’inventer, le multiplier & le repandre.