La troupe qui les représentait se donnait le nom religieux de Confrères de la Passion. […] Elle fut mal obéie : ce qui est du goût de la passion ne s’abolit pas aisément. […] Là on combat les passions, on méprise ses plaisirs et les vanités ; ici on les favorise, on étale les attraits et les pompes. […] Cet assemblage raffiné de tous les aliments de la passion, ne peut nourrir que la passion ; jamais la vertu ne portera la main sur ce fruit empoisonné, elle cesserait d’être vertu. […] Jugeons si un spectacle où tout ne parle, ne chante, ne représente que les passions, peut jamais lui plaire.