Il est vrai qu’il a paru des histoires de l’opéra, du théatre François, du théatre-Italien, du théatre de la Foire ; mais ce ne sont que des auteurs particuliers, qui par zèle, ont transmis à la postérité, une partie des grands événemens de ces fameux Empires. […] On pourroit même, par de bonnes Lettres-patentes, duement enrégistrées, unir cette nouvelle dignité à la charge d’Historiographe de France, soit pour incorporer les faits du théatre à ceux de la Monarchie, dont le théatre est une partie si essentielle ; soit parce qu’un historien gagé n’est communément qu’un romancier & un dramatique, qui écrit en prose, sans distinguer les scénes ni les actes.