Saint Antonin s’est expliqué par ce qu’il a écrit dans la troisième Partie, et par ces paroles qui suivent immédiatement celles qu’on vient de citer64 : « Et de regarder volontairement, dit-il, ces sortes de choses, c’est un péché mortel, tant parce que c’est prendre plaisir à des choses sales, que parce que le spectateur s’expose de plein gré au péril de la tentation ». […] Première Partie, Chapitre 23, de son Introduction, il dit que les Comédies même honnêtes sont dangereuses et nuisibles à la dévotion. Et quand il parle des bals et des danses dans la pratique, 3e Partie, Chapitre 33, il dit que « c’est une chose dangereuse ; et selon l’ordinaire, façon avec laquelle cet exercice se fait, il est fort penchant et incliné du côté du mal, et par conséquent plein de danger et de péril » : ce sont les paroles de ce saint Evêque, que l’on peut appliquer à plus forte raison à la Comédie. […] Enfin saint François de Sales dans cet endroit de la 3e Partie, met tant de conditions pour assister à ces sortes de divertissements, qu’il est plus facile de n’y point aller que d’y aller avec tant de restrictions. […] Antonin, 3e partie, tit. 8, c.4 § 12]. « Peccatum est talia aspicere et talibus pro illo opere dare.