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11. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

De pareils dangers, sans doute, nous menacent encore ; mais on sait, il est vrai, que la justice et la modération du souverain pontife actuel, ainsi que nous l’avons déjà dit, éloignent pour longtemps de semblables catastrophes ; cependant, puisque l’expérience nous a démontré qu’elles avaient eu lieu dans un temps, la prudence doit nous commander de prendre des mesures, pour empêcher qu’elles ne puissent renaître à une autre époque. […] Elles font tous leurs efforts, au moyen de leurs correspondances avec Montrouge, etc., pour franchir les Pyrénées, où nous devrions, avec plus de raison, établir un cordon sanitaire religieux, pour empêcher les disciples de saint Ignace de Loyola de reproduire en France de pareils désastres. […] Déjà les journaux sont courbés sous la loi de tendance du 17 mars 1822, qui heureusement n’a pas pris naissance sous le règne de Charles X, de ce roi franc et loyal, qui jamais n’aimera les lois inquisitoriales ; mais si une pareille loi, était dirigée contre les auteurs, elle serait terrible contre eux et pourrait un jour servir à condamner tout écrivain, qui déplairait à l’infâme société de Loyola. […] Une pareille loi de tendance, paralyserait entièrement tous les écrivains qui voudraient se dévouer pour combattre le jésuitisme. […] Si elle partage cette idée, qui est bien naturelle, en y réfléchissant, elle se déclarera incompétente, car elle ne peut rien ajouter à sa considération, en acceptant de pareilles fonctions.

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