Elle avoit passé sa vie dans la retraite & la pénitence ; elle en sortit pour exécuter les desseins de Dieu dans la délivrance de son peuple, où la parure étoit nécessaire ; elle y rentra pour le reste de ses jours, & ne parut parmi le peuple qui l’admiroit, que les jours de fête, pour chanter avec lui les louanges de Dieu, mais toujours en habit de deuil, dans la plus grande simplicité d’une veuve qui a renoncé au monde. […] Elle est supérieure à tout ce qui a paru jusqu’à présent : elle adoucit la peau, tient le tein frais, & donne aux plus laides une beauté parfaite (la Clairon sur ses vieux jours s’en loue fort).