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373. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Tel serait le triste, l’odieux résultat d’une usurpation aussi criminelle qu’arrogante, si l’autorité séculière ne veillait pas avec le plus grand soin pour s’opposer aux envahissements de l’autorité spirituelle, dans les choses même qui paraissent les plus simples. […] Le Clergé doit savoir d’ailleurs que l’institution d’un ministère des affaires ecclésiastiques est une voie que le Gouvernement a sans doute voulu ouvrir pour faire concorder les lois ou usages de l’Eglise avec les lois ou usages de la nation, et il me paraît tout naturel qu’il eût été du devoir de M. l’archevêque de Rouen, avant de lancer son acte fulminatoire, de prendre conseil du ministre qui est chargé de ce département, et je ne fais aucun doute que, dans le secret du cabinet, son excellence ne l’eût invité ou à modifier, ou à supprimer un pareil acte.

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