C’était le regret du grand Pape Pie II. lequel ayant donné trop de licence à sa plume pendant les boutades de sa jeunesse, cherchait les moyens par après d’en arrêter le mal, et ne les pouvait trouver : Il révoquait ce qu’il avait dit, il conjurait tout le monde d’avoir plus de créance à un Pape qu’à un jeune étourdi, et de recevoir l’amende honorable qu’il faisait étant en la première dignité de l’Eglise, pour obtenir le pardon des sottises de son enfance.