Et le jeune homme qu’elle aime, tout chrétien qu’il est, et prêt de souffrir la mort pour la défense de la foi et de la pureté même de cette Sainte, ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeune Prince païen qui l’aime, et de la faire assurer de sa part que, « C’est tout ce que veut d’elle Le souvenir mourant d’une flamme si belle. » De sorte que si l’on voit dans cette pièce en la personne d’une Sainte, la foi triomphante des supplices les plus honteux ; on y voit en même temps l’amour profane triompher de plusieurs misérables qu’il s’est assujettis, et poursuivre jusqu’à la mort une Sainte Vierge, et un généreux martyr. […] ; 4. parce que les Païens mêmes jugeaient qu’un homme était devenu Chrétien à cause qu’il s’en absentait, reconnaissont que l’instinct de la piété chrétienne éloignait du théâtre ceux qui en faisaient profession Chap. […] que Tertullien a estimé être le plus grand scandale qui se trouvait dans les spectacles des Païens, ne se rencontre-t-il pas dans les comédies ?