Ce sont encore des portefaix qui sont chargés de ce rôle, et qui représentent la tête de deux saints que nous honorons et invoquons, chaque jour dans nos églises, par deux têtes de bœuf et de lion, qui représenteraient à merveille, ces animaux horribles que les païens adoraient comme leurs dieux ! […] Une autre procession de cette nature fut encore ordonnée et pratiquée en 1685, par les jésuites de Luxembourg, pour la translation de Notre-Dame-de-Consolation, ils y firent un mélange profane et scandaleux du saint-sacrement, et de l’image de la Vierge, avec toutes les divinités du paganisme, auxquelles on avait dressé des théâtres en plusieurs endroits de la ville, avec des inscriptions tirées de Virgile, et d’autres auteurs païens. […] « Ce serait mal raisonner, dit le célèbre théologien Charlier de Gerson, chancelier et chanoine de l’église de Paris, de conclure que ces folies païennes ont été sanctifiées par la religion chrétienne.