Il ajoute qu’on doit juger des spectacles par le jugement que les Païens en faisaient ; ils croyaient qu’un homme était devenu Chrétien, lorsqu’il s’en absentait […] » , dit-il, qu’un homme fait d’aller aux spectacles, est la marque par laquelle les Païens reconnaissent qu’il est devenu Chrétien, pour nous marquer que l’instinct de la Religion Chrétienne doit éloigner du Théâtre ceux qui en font profession. […] » . « Chaque chose, dit-il, a ses différents états ; maintenant les Païens se réjouissent, tandis que nous autres Chrétiens nous sommes dans le combat. Les gens du siècle, dit l’Ecriture, se réjouiront, et vous vous serez tristes : Demeurons donc dans la tristesse, pendant que les Païens se réjouissent, afin que lorsqu’ils commenceront à pleurer, nous commencions à nous réjouir, et de crainte qu’en nous réjouissant avec eux, nous ne pleurions un jour avec eux-mêmes. […] L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnête dans ce qui fait la matière de la Comédie, par des discours profanes pleins de dogmes et de maximes païennes ; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente, on profane au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle.