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301. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

De cette réponse, l’Auteur dit que Saint Thomas tire trois conséquences ; que la Comédie est comprise sous le nom général de jeu & de divertissement ; que les Comédiens qui jouent toute leur vie, ne sont pas pour cela en état de péché ; que non seulement il n’y a point de mal à les payer, mais que c’est une justice. […] Quant à ceux qui assistent à la Comédie, l’Auteur avoue qu’il auroit peine à exempter de péché les Religieux Réformés, les Evêques, les Abbés. […] « C’est un effet du premier péché, & la source de tous les autres, de n’avoir point de goût pour les biens spirituels, & de n’en avoir que de foibles idées. […] « Ils ignorent que c’est ainsi que le péché est entré dans le monde, & que les hommes ne meurent que parce que la premiere Femme aima mieux éprouver si elle mourroit en désobéissant, que d’obéir & de vivre. […] On s’efforce depuis long-temps de réduire en problême théologique cette question : si c’est un péché d’aller à la Comédie.

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