Au contraire le poison sans préservatif, les passions sans frein, le péché sans remors, le vice sans voile, ou plutôt embelli, aimé, recherché, favorisé, excité, applaudit à tous les maux de l’humanité rassemblés. […] Jouer l’offense de Dieu, se montrer son ennemi, évoquer l’enfer, paroître agir comme un damné, & on se dit chrétien, on se donne pour philosophe ; nous devons à Dieu le corps & l’ame, l’intérieur & l’extérieur, la réalité & l’apparence, tout doit servir à sa gloire, tout n’existe que par lui, & pour lui, rien ne doit commettre ni favoriser le péché, le desirer ni s’y complaire, en faire le semblant, même par jeu, y penser, en parler que pour le détester.