Si le théatre rendoit plus chaste, plus humble, plus recueilli, plus patient, plus religieux, on s’y ennuiroit comme au sermon ; on ne s’y plaît que parce qu’on y goûte le poison du péché. […] Est-il bien vrai-qu’on n’y a jamais commis de péché ? […] Et vous qui sur des théatres domestiques vous jouez, vous copies vous-même, n’est-ce pas assez d’avoir commis une fois le péché & donné le scandale ? […] fût-elle une permission positive, sauveroit-elle du péché ? […] Comédie), que ni l’homme de qualité, pour n’être pas ridicule, ni la femme, pour obéir à son mari, ne peuvent sans péché aller à la comédie ; que tous les Pères de l’Eglise la condamnent, qu’un regard jeté sur une femme peut être un péché, &c.