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72. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

quelque chose de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme on la jouait du temps de nos pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’il est, qui ne la condamnât, comme ils ont fait. […] Je la ferais encor, si j’avais à la faire. » Et l’on entendra une fille dire froidement à celui qui a cruellement assassiné son père. […] Son père a grand tort d’entreprendre de lui faire des remontrances, et de lui dire qu’il doit se souvenir de son nom et de sa naissance, corriger ses mœurs, et vivre en homme de bien. […] Il faut, dit-il, faire un peu de grimaces pour ménager un père, dont l’on a besoin ; et pour se mettre à couvert du côté des hommes, des fâcheuses aventures qui pourraient arriver. […] Mais je vous assure que je n’ai pu encore croire que ce que vous me dites soit pour m’abuser, et que vos paroles soient menteuses. » celui qui lui tenait lieu de père tâcha par ses sages remontrances de la faire demeurer dans les bornes de son devoir.

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