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225. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Il reste maintenant de voir, comme quoi les pères des quatre premiers siècles, ont parlé de ces impies, et pourquoi l’Eglise a telles gens en abomination ? […] Je suis honteux que ce Révérend Père reproche aux Comédiens, qu’ils emploient toutes sortes de ruses et d’inventions, pour suspendre nos esprits, et que par de subtiles amorces ils chatouillent nos sens en telle façon, que les facultés de notre âme en demeurentr offensées ; Je ne sais d’où il a tiré cette doctrine, et de qui elle est autorisée si c’est de son caprice, ou de quelque esprit aussi blessé de l’imaginative que lui ; car je suis étonné qu’une telle faiblesse soit sortie de la pensée d’un Religieux ; Je crois que le plus grand charme par lequel ils tendent à captiver et arrêter les Curieux, c’est par le seul mérite de leurs poèmes, et non par aucune autre considération. […] Si l’on me dit que c’est la verge de laquelle l’Eglise se sert pour appeler le pécheur à repentance, je réponds qu’il y a différence, entre corriger le vice des hommes, et offenser l’honneur du prochain, comme fait le Père en tous les Chapitres de son libelle ; Car je crois qu’il n’y a point d’endroits dans les imprécations du Sieur de S. 

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