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86. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Croyez-vous que la lecture de leurs ouvrages soit fort propre à faire mourir en nous le vieil homme, à éteindre les passions, et à les soumettre à la raison ? […] On les reconnaît par là ; et je crois qu’on peut presque établir pour règle que dès qu’on en voit quelqu’un qui fait ces sortes de plaintes, on peut lire ses ouvrages en sûreté de conscience. […] Mais enfin il n’empêche pas qu’on ne connaisse ce qu’il y a de beau dans les ouvrages de Sophocle, d’Euripide, de Térence, et de Corneille, et qu’on ne l’estime son prix. […] « Enfin, que faut-il que nous lisions si ces sortes d’ouvrages sont défendus ? […] Vous ne concevez rien de grand que ces sortes d’ouvrages et leurs auteurs, et vous ne connaissez point d’autres louanges que celles qui leur conviennent.

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