Peut-être avez-vous oublié en écrivant votre lettre que la Comédie n’a point d’autre fin que d’inspirer des passions aux spectateurs, et que les passions dans le sentiment même des Philosophes Païens, sont les maladies, et les poisons des âmes. […] Ne voit-on pas que leurs ouvrages sont composés d’un mélange agréable d’intrigues, d’intérêts, de passions et de personnes, où ils ne considèrent point ce qui est véritable, mais seulement ce qui est propre pour toucher les spectateurs, et pour faire couler dans leurs cœurs des passions qui les empoisonnent de telle sorte, qu’ils s’oublient eux-mêmes, et qu’ils prennent un intérêt sensible dans des aventures imaginaires ? […] [NDE] Laurent Thirouin cite ce passage de la première lettre aux Thessaloniciens : « Vous n’avez pas oublié, mes frères, quelle peine et quelle fatigue nous avons souffertes, et comme nous vous avons prêché l’Evangile de Dieu en travaillant jour et nuit, pour n’être à charge à aucun de vous » (I, Thess.