Premièrement si Dieu nous exauce par sa miséricorde, (car nous ne vivons jamais si bien, que nous méritions d’être exaucés,) Mais si quelquefois, comme j’ai dit, s’apaisant soi-même, il nous donne des jours paisibles, des revenus abondants, une tranquillité riche en tous biens, et une abondance croissante par-dessus nos désirs ; nous sommes corrompus par une si grande prospérité des biens qui nous viennent, et sommes tellement empirés par une grande insolence de nos mœurs, que nous oublions du tout Dieu et nous-mêmes.