Moliere est le premier qui, à l’occasion de la condamnation de son Tartuffe, de toutes ses pieces la plus condamnable, ait osé faire une apologie ouverte de la comédie. […] Il s’est passé cinquante ans sans que personne ait osé soutenir une si mauvaise cause. […] Ainsi se défait-on cavalierement d’un adversaire trop redoutable pour oser entrer en lice avec lui. […] Ose-t-on approuver ce que ces oracles ont condamné ? […] On ose dire : Bien des jeunes gens qui ne vont pas au sermon n’auroient aucune idée de bonnes mœurs, s’ils n’alloient au spectacle.