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30. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Et l’écrivain éhonté que je viens de citer, ose le présenter comme l’ami des jésuites ! […] On n’ose porter ses regards sur la Péninsule sans frémir d’horreur. […] Pour comble de malheur, on y voit des fanatiques soutenus par des moines, des prêtres, des chanoines et des évêques, et armés au nom d’un frère et d’un sujet, contre son frère et son roi légitime : mais on doit croire que ce frère désapprouve lui-même ce parti fanatique et rebelle, qui a l’audace d’oser porter le nom de Carliste. […] Cette sainte alliance si formidable, mais qui déjà perd de son énergie, ruine ses finances, s’exténue en entretenant d’innombrables armées immobiles, l’arme au bras, et n’ose agir. […] C’est là, qu’un vil écrivain, profondément corrompu, vénal et honteusement protégé, soudoyé et honoré par la théocratie jésuitique, a osé hurler effrontément, les mots atroces rigueurs salutaires, pour justifier l’assassinat des protestants et de tous les hérétiques, et pour préconiser enfin toutes les Saint-Barthélemy religieuses et politiques.

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