Quel homme de bon sens oserait les autoriser, ces joies licencieuses, par la proximité des jours de pénitence qui les suivent. […] Et pour peu qu’on ait de teinture de religion, on ose même dire, de raison, peut-on donner dans une telle illusion ? […] Oserait-on débiter une maxime si contraire à la foi et au bon sens ? […] Un Prince n’oserait faire le Comédien, un simple Bourgeois croit qu’il y a des divertissements indignes de sa condition : un Religieux se rendrait infâme en se divertissant comme la plus grande partie des Chrétiens ; et un Chrétien se persuade qu’il n’y a rien de messéant à un si grand nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen. […] Quelle secrète aversion, si quelque personne vertueuse ose désapprouver ces sortes de plaisirs ?