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24. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Après ces témoignages osera-t-on dire encore qu’il n’y a que des imbécilles qui condamnent la comédie et qui trouvent mauvais qu’on y aille ? […] C’est une foule de descriptions voluptueuses et lascives, c’est la galanterie des clercs, des couplets contre les moines dans la bouche des Huguenots ; c’est le comte de Nevers, débauché, qui ne respecte rien, et qui ose dire en blasphémant : «  Je ris du Dieu de l’univers, lorsqu’à table je bois. […] Telles sont les trois fameuses pièces qu’on osera peut-être appeler bonnes. — Or, si les bonnes pièces sont si contraires à la Religion et aux mœurs, que penser des autres ? […] En présence de cette nuée de témoignages irréfragables, qui osera dorénavant élever la voix en faveur du théâtre, fut-ce même sous le vain prétexte de favoriser la littérature par l’art dramatique ? […] Ce serait en dépit de la raison et de la foi qu’un chrétien oserait fréquenter le théâtre ?

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