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223. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Il n’est pas douteux que cette victoire eut lieu pour ceux qui ne fermerent pas volontairement les oreilles à la voix de l’Eglise. […] Pour charmer dans ses jeux, l’esprit avec l’oreille, Il n’a plus son Moliere ; il a perdu Corneille. […] Mais, pour être purgés de termes obscenes & grossiers, ils n’en sont pas moins dangereux ; & il faut n’avoir de chaste que les oreilles pour les trouver aussi purs qu’on le prétend. « Il est faux, dit M. […] Si le serpent vient souffler aux oreilles une parole sensuelle, ou quelque cajollerie, si l’on est surpris des regards de quelque basilic, les cœurs sont tout disposés à en recevoir le venin. […] Ouvrez donc vos oreilles : Erigant aures obtusas qui compressis labiis mussitant nostram sententiam non esse certam.

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