Telle étoit chez les Anciens l’opinion de Platon ; & dans notre siecle on a vu quelques Sçavans, comme un Dacier, un Lami, &c. qui condamnoient généralement la Poésie, en ce qu’elle n’étoit propre qu’à corrompre le cœur, & qu’à gâter l’esprit, qu’elle accoutume au faux, qu’elle énerve & qu’elle effémine, en le dégoûtant des études sérieuses & utiles, & en le rendant incapable des grandes connoissances.