L’Opéra adopteroit aussi peu un tel ouvrage, on n’y parle jamais en prose ; la prose est peu faite pour le chant ; &, à l’exception des chants d’Eglise, où, par respect pour les paroles de l’Ecriture, on y emploie la prose, tout ce qui se chante est ordinairement en vers : la mesure, la rime, l’harmonie sont un chant commencé auquel la musique se lie plus naturellement & plus agréablement. […] On pardonne aux héros de a fable ce langage d’opéra, on est accoutumé à les entendre parler en chantant, la musique fait partie de la fiction & du merveilleux ; mais, pour un grand Prince avec ses généraux, au moment de la bataille, ces folies sont insoutenables.