Tout l’Opéra ne chante que ces maximes, tous les théatres établissent ce privilege, & l’invitent à en jouir. […] Est-ce pour autoriser les chants lascifs de l’Opéra ? […] Le théatre est leur temple, l’opéra leur culte, les chansons lascives leurs cantiques, & les danses leurs fêtes, les Actrices leurs Prêtresses ; à la place du nom de Jesus, de la croix, de la crêche, on voit la coquille de Venus, ses amours avec Mars, de Ganimede & Jupiter, la pluie d’or de Danaé.