Mais quels Spectacles pouvons-nous offrir à un homme Chrétien que nous voulons retirer des Spectacles vains, et profanes du monde ? […] Quoi, s'il nous arrive quelque bon succès ; si nous remportons des victoires sur nos ennemis ; enfin si Jésus-Christ nous comble de ses faveurs, nous lui offrons des Jeux publics, et ce sont nos actions de grâces. […] Nous faisons toutefois ce que je viens de dire, nous nous disons Chrétiens, et par nos impuretés nous excitons contre nous un Dieu miséricordieux ; nous l'irritons alors qu'il s'apaise, et nous l'outrageons alors qu'il nous caresse : Nous offrons donc à Dieu des Jeux infâmes pour les bienfaits qui viennent de lui, nous lui faisons des sacrifices exécrables, comme s'il avait pris notre chair pour nous donner de si mauvaises instructions, où qu'il nous les eût fait entendre par la bouche de ses Apôtres.