Or le Docteur aurait-il la hardiesse de soutenir que le Nom de Jésus-Christ puisse être glorifié par tout ce qui se passe à la Comédie, et que dans la dissipation où se trouvent tous les sens, et parmi le trouble qui agite souvent le cœur par le remuement de passions, on y soit en état de le tourner vers le Ciel, et d’offrir ses vœux au Père Eternel, au Nom de son Fils crucifié, qui est néanmoins la manière de prier, que Jésus-Christ lui-même a prescrite aux Chrétiens ? […] Comme s’il n’y avait pas un milieu entre la danse de David et ces sortes de Spectacles qui pût être défendu, et que parmi les Pièces de Théâtre il n’y en eût de mauvaises que celles où on ferait paraître des femmes toutes nues, et où on offrirait des sacrifices aux faux Dieux.