Et le Philosophe Aristides27 a tâché de le dissuader, remontrant que les comédies n’étaient point convenables aux fêtes des Dieux, pource qu’en icelles il faut toujours dire choses bonnes et honnêtes, et que puisqu’il n’est pas permis d’offrir ès sacrifices, ce que la loi défend, il a aussi jugé que les Dieux ne peuvent être honorés par l’art et l’industrie de ceux qui sont destitués de toute probité, comme sont les comédiens et bateleurs. […] à Christ dis-je nous offrons les jeux du cirque et des bateleurs ; et cela principalement quand nous recevons quelque bien de lui, quand il nous fait sentir quelque prospérité ; quand il nous fait obtenir quelque victoire contre nos ennemis. […] A Christ, dis-je, nous offrons les cirques et les bateleurs ; nous offrons à Christ pour ses bénéficesfr, les ordures des Théâtres ; nous lui sacrifions les hostiesfs de nos sales passe-temps.