… On y voit des femmes qui ont essuyé toute honte ; qui paroissent hardiment sur un Théâtre devant tout un peuple ; qui ont fait une étude de l’impudence ; qui par leurs regards & par leurs paroles, répandent le poison de l’impudicité dans les yeux, dans les oreilles de tous ceux qui les voient, qui les entendent ; & qui semblent conspirer par tout cet appareil qui les environne, à détruire la chasteré, à deshonnorer la nature, & à se rendre les organes visibles du démon. […] Les paroles, les habits, le marcher, la voix, le chant, les regards des yeux, les mouvements du corps, le son des instrumens, les sujets mêmes & les intrigues des Comédies, tout y est plein de poison, tout y respire l’impureté.