Ce sont les spectacles du théâtre, « pompæ diaboli spectacula theatri », et toutes les autres vanités semblables, dont le Roi David demande à Dieu d’être délivré : Détournez mes yeux, dit-il, afin qu’ils ne voient point la vanité. […] Nihil refert utrum luxuriam solus domi an cum populo exerceat in theatro. » La volupté des oreilles par la douceur du chant n’est guère moins dangereuse que celle des yeux. […] On y forme de mauvais desseins, on s’y donne des rendez-vous ; la licence des regards fait naître de mauvais désirs : « Dum lasciviunt oculi, calescunt appetitiones. » Les yeux, accoutumés à regarder avec impudence, satisfont la cupidité. […] vos yeux, vos oreilles, tous vos sens, qui ont servi à votre sanctification, serviraient-ils à la volupté par un usage profane ? […] Paul, nous enseigner à renoncer à l’impiété, aux désirs du siècle, à vivre dans la tempérance, la piété, la justice, pour se former un peuple chaste, agréable à ses yeux par ses bonnes œuvres.