Des témoins dignes de foi attestent qu’un Phisicien connu par des expériences singulières rendoit sensible à l’œil, pendant les représentations, à la Comédie Françoise, un nuage formé par la transpiration générale, lequel étant trop lourd pour s’évaporer ou pour s’élever jusqu’à la voute, restoit suspendu au milieu de l’atmosphère, comme ces brouillards qu’on voit à la fin de l’automne, le matin, dans les vallées. […] L’histoire d’un œil de verre déposé dans un gobelet et avalé, par mégarde, avec une médecine, est le trait saillant du Café des halles Selon le narrateur, un apothicaire en posture pour donner un lavement au malade, est fort surpris, et même effrayé, ne sachant pas ce qui s’est passé, d’appercevoir un œil brillant dans un endroit où il ne s’attendoit guère à trouver rien de pareil. […] Malheur à eux si, au troisième tour ils ne sont pas hors d’haleine, les yeux étincelans, les joues colorées d’un rouge vif. […] Dans la prison, tandis qu’elle est étendue sans connoissance, un hideux geolier transporté d’amour, l’œil en feu, les mains tremblantes de desir, la contemple, lui prend les bras et les mains, paroît à tous momens prêt de se porter aux derniers attentats. […] Leur teint est livide ; leurs yeux sont caves ; l’audace et la menace sont peintes dans tous leurs traits.