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35. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Dans les premiers siècles de notre monarchie, nos rois, occupés à conserver ou à étendre leurs conquêtes, négligèrent longtemps les jeux et les plaisirs. […] Lorsque les grands seigneurs ne furent plus que des courtisans, que le plaisir et l’ambition fixèrent à Paris, on vit cette capitale surchargée d’une multitude de citoyens désœuvrés, dont on crut devoir occuper le loisir, selon le goût du temps, par des représentations pieuses qui furent l’enfance et le bégaiement de nos tragédies, de nos opéras et de nos comédies. […] Enfin le seizième siècle arriva, où l’on s’occupa de l’étude de l’antiquité.

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