Je vous avouerai à cette occasion (contre l’opinion assez généralement établie) que le sujet de Venise sauvée k me paraît bien plus propre au Théâtre que celui de Manlius Capitolinus l, quoique ces deux pièces ne diffèrent guère que par les noms et l’état des personnages ; des malheureux qui conspirent pour se rendre libres, sont moins odieux que des Sénateurs qui cabalent pour se rendre maîtres.