Sans doute elle a dû contribuer à le faire goûter du public, qui toujours au théâtre est de moitié dans les affections des amants, quand l’objet de leur adoration lui paraît digne de ses hommages : ce qui me rappelle ce vers ingénieux qui fut fait à l’occasion de la tragédie du Cid. […] Comme il est des vérités utiles et des exemples intéressants qu’on ne saurait trop souvent rappeler à la mémoire quand ils peuvent servir à l’amélioration des mœurs, je cite ici de nouveau ce trait historique, quoique déjà j’aie eu l’occasion de le faire remarquer dans un autre de mes ouvrages, dont le premier volume a paru sous le titre de Valcindor et Florella ; mais dont j’ai arrêté la publication pour satisfaire au vœu de quelques personnes judicieuses, qui m’ont fait observer que ce titre ne développait point assez clairement son objet réel. J’avertis donc ici par occasion que cet ouvrage, déjà sous presse, paraîtra bientôt sous ce titre nouveau.