Il y a des assemblées profanes où les hommes & les femmes se mêlent ensemble, qui sont bien souvent des occasions prochaines d’impureté : tels sont les bals, les danses, les mascarades, & les comédies dont nous parlerons aujourd’hui. […] Quoique absolument parlant nous ne condamnions pas quelques danses qui se font modestement & honnêtement, à l’occasion des mariages, néanmoins il faut avouer que ces assemblées de garçons & de filles produisent presque toujours quelques desordres. […] Que les pères & les mères, les maîtres & maîtresses qui permettent à leurs enfants & domestiques, de se masquer, participent à tous les péchés qu’ils commettent à l’occasion de ce déguisement. 3. Que les ouvriers & les marchands qui font métier de faire & de vendre des masques tels qu’on les porte au carnaval, exercent une profession mauvaise par elle-même ; & par conséquent qu’ils sont obligés d’y renoncer, s’ils veulent mériter la grace de l’absolution, puisqu’ils donnent occasion au prochain d’offenser Dieu.