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28. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Il n’est pas nécessaire qu’une chose soit beaucoup déshonnête pour être une occasion de tentation, il suffit qu’elle soit déshonnête. […] Le lieu où se joue la Comédie, présente encore une infinité d’occasions pour offenser Dieu, dans les assemblées qui s’y font et les rendez-vous que l’on y donne. […] Il s’ensuit donc que le plaisir de la représentation, particulièrement en fait d’impureté, est une occasion prochaine de consentir à l’autre. […] Elle doit craindre que cette occasion ne l’engage au péché, et ne l’y porte insensiblement ; ou que peut-être ce ne soit un effet de son endurcissement et de l’abandon de Dieu, si elle ne sent pas les méchantes impressions que cette occasion fait dans les autres. […] De plus il y a une espèce d’union et de commun accord entre ceux qui se trouvent dans le lieu de la Comédie, dès le moment qu’ils y sont tous assemblés pour la faire jouer : ce qui fait que le péché qu’il y a en cette occasion, devient celui de chaque particulier.

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