Mais on affecte de mettre cette action sur le compte des Protestans, qui n’y ont eu aucune part, & dont les dogmes n’y influent pas plus que ceux du Papisme, qui au contraire en détruisent le mérite, en détruisant le libre arbitre, & faisant de l’homme une sorte de machine entraînée par le ressort invincible d’une grace nécessitante ; & on veut oublier que depuis quatre cents ans il existe dans l’Eglise Catholique deux Ordres Religieux très-nombreux, dévoués à la rédemption des captifs, qui font tous les ans pour des étrangers ce qu’on dit qu’un Protestant a fait une fois pour son pere, qui au dépens de leurs biens, au risque de leur vie, vont au delà des mers, dans les pays infidèles racheter les captifs, s’y obligent par vœu pour toute leur vie, jusqu’à demeurer en ôtage pour ces malheureux, comme leur fondateur S.