N’est-ce pas vous qui, dans les conférences du soir, avez soutenu une controverse d’autant plus pénible que vous défendiez, au moins en apparence, la cause la plus faible, celle de l’incrédulité ; controverse d’autant plus difficile encore, que vous étiez réduit à des questions extrêmement laconiques, et que, par les longs développemens, auxquels se livrait le saint homme chargé de faire entendre la parole de Dieu, vous étiez réduit au silence et obligé de reconnaître qu’il n’avait jamais tort ? […] M. le Laïc, j’en suis bien faché, mais je me vois encore obligé de vous prouver que vous avez tort et que j’ai raison ; que s’il y a ignorance, quant aux conciles, ce n’est pas de mon côté ; que rien de ce que j’ai écrit n’a été hasardé, qu’aucune de vos assertions n’est soutenable et que fort innocemment vous avez dit la chose qui n’est pas. […] Il est vrai ; et c’est à ce mot que je borne ma réponse, que tout le monde peut aller à ces sortes de réunions, même ceux qui, par état, sont obligés à de grands ménagemens. […] N’est-ce pas vous qui m’obligez de convaincre les plus incrédules qu’on ne péche pas en allant au bal et au spectacle ?