Auguste voyant sa fille dans cet état, l’obligea de s’aller deshabiller, pour prendre une autre robe. […] Phriné qui, quoique courtisanne, n’ufoit point de fard, croyant n’en avoir pas besoin ; jouant un jour avec des femmes fardées, un jeu où il faut que chacune fasse ce que fait la conductrice du jeu, s’avisa pour se moquer d’elles, de laver son visage, & obligea toutes les autres d’en faire autant ; le blanc & le rouge dont elles étoient couvertes, s’étant ainsi délayés & fondus, les roses & les lys s’en allerent dans la serviette où elles s’essuyerent, & laisserent voir leurs rides, & la pâleur de leur teint.