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463. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

poursuit-il, si dans l’Eglise même, où le chant des Psaumes, l’explication de la parole de Dieu, et la présence de la Majesté Divine nous mettent en garde contre toutes les attaques, la concupiscence ne laisse pas quelquefois de se glisser dans le cœur, que doit-on se promettre dans un lieu, où les yeux par les objets, et les oreilles par les chants lascifs et efféminés, trouvent tant de pièges, et où l’âme séduite par le plaisir, n’entend presque jamais que des leçons d’une morale, ou païenne ou impudique.  […] Comment éviterez-vous cet écueil, vous qui n’êtes appliqués qu’à regarder ces objets dangereux ? […] Mars 1702. représente l’Opéra comme « le Théâtre où le Démon étale avec plus de faste et le plus fin poison, ses pompes, ses vanités, ses plaisirs, les attraits de la concupiscence, en un mot les objets et les mouvements les plus propres et les plus puissants pour la corruption de l’âme et du cœur.

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