A peine le Spectateur a-t-il le tems de respirer ; ses yeux sont à chaque instant frappés, éblouis, par de nouveaux objets ; son âme nage dans l’ivresse ; des Danseuses charmantes viennent enchanter ses regards, incertains des grâces qu’ils doivent fixer. […] Les objets sont toujours dépeints tels qu’ils doivent être. […] Présentons naïvement les objets tels qu’ils sont. […] L’un nous transporte dans un Pays enchanté ; tous les objets qu’il présente à notre vue sont autant de prodiges : l’autre nous fait voir la misère de ceux qui habitent nos campagnes, ou l’indigence du menu Peuple ; si quelquefois il enrichit ses décorations, s’il lui arrive d’annoblir son genre, il est toujours de beaucoup au-dessous du magnifique Théâtre qu’il veut imiter.