On n'aime l'image des passions qu'autant qu'on en aime l'objet. […] Les passions réelles en causent toujours de très vives dans l'acquisition, la possession, la perte de leurs objets. Les passions factices qu'on sent au théâtre, sont sans chagrin, sans remords, sans fatigue, sans risque, parce qu'elles ont un objet étranger qui n'intéresse pas personnellement.